La disparition de Stephanie Mailer, J. DICKER

De quoi ça parle?

De Jesse, un flic qui part à la retraite. A son pot de départ, Stephanie Mailer, une jeune journaliste, l’interpelle et remet en cause le surnom qu’il a obtenu grâce à sa carrière, capitaine 100%. Selon elle, il n’aurait pas élucider l’affaire qui a marqué le début de sa carrière : le quadruple meurtres de 1994. Piqué par sa curiosité, il cherche, quelques jours plus tard, à savoir ce qui permet à la jeune femme de remettre en cause son travail. Le problème, c’est que Stephanie Mailer a disparu, que Jesse se fait agresser dans l’appart de la disparue, appartement qui prend feu très rapidement. Quelques jours plus tard, le corps de Stephanie est repêché, l’affaire est lancée : Jesse reprend du service, épaulé de Dereck son ancien coéquipier et de la nouvelle recrue Anna. Ensemble, ils vont essayer d’élucider ce meurtre et de comprendre ce qu’il s’est réellement passé en 1994.

Ce que j’en ai pensé?

Je suis une fan de Dicker, j’avais beaucoup aimé L’Affaire Harry Québert, adoré Le Livre des Baltimore (mon chouchou), c’est donc hyper impatiente que j’ai lu ce dernier opus, en 3 jours. Je confirme que cet auteur a le don de me capter. A chaque chapitre terminé, le suivant était lu parce que je voulais savoir.

J’ai bien aimé les fausses pistes qui nous sont données, le road trip à travers les Etats-Unis, le fin mot de l’histoire car on reste très surpris. J’ai été attendrie par tous les personnages principaux, chacun cachent une blessure qui l’a construit. On n’est pas dans le cliché du flic torturé, au contraire, ils sont terriblement humains. Les amitiés qui se nouent sont également naturelles et rien n’est forcé. Mon petit coup de coeur va à un personnage secondaire, qui d’ailleurs n’a pas trop de raison d’être là, si ce n’est de donner un grand bol d’oxygène à ce récit, c’est le couple Dakota et Jerry, la fille et le père.

L’enquête est bien menée et j’ai apprécié faire des flash back dans les années 90. On retrouve l’ambiance des séries qui m’ont vue grandir! J’ai aimé fouiller les archives des vieux journaux, entendre les anecdotes qui rythmaient la vie de l’époque… Bref j’ai vraiment pris du plaisir à être plongée dans cette enquête.

En revanche, et là je vais pousser un vrai coup de gueule, j’ai été agacée par le nombre d’erreurs important d’erreurs qui émaillent le récit. Des fautes grammaticales (passe encore) mais surtout des erreurs de relecture graves à mon sens : le personnage sensé dire « je » qui est repris par le pronom « il », des confusions dans le nom des personnages… J’en ai repéré 12 et mon oeil de lynx n’a pas tout vu! C’est regrettable de voir que pour gagner quelques sous, on fait l’économie d’une bonne relecture, et qu’on vend à prix d’or le roman!